Verres à pied

Le verre à pied, un indispensable de la décoration de table

L’origine du verre à pied est assez sombre. A l’époque de Louis XIV, le gobelet en métal ou en terre cuite trône sur les tables des banquets. C’est à la suite d’une série d'empoisonnements que la cour du Roi exige l’utilisation des verres à pied. Effectivement, cela obligerait les serveurs à tenir le verre par la jambe en les empêchant ainsi d’ajouter au vin une substance toxique.

C’est sur l’île de Murano et grâce à ses nombreux ateliers de verrerie, que le Cristallo, verre totalement transparent, donna ses lettres de noblesse au verre à pied, qui est devenu un incontournable pour la dégustation du vin.

Pourquoi un verre à pied ?

La jambe (ou tige) permet de tenir le verre sans l’avoir à pleine main, et par conséquent de réchauffer le vin. Celui-ci reste donc à une température idéale pour optimiser la dégustation.
L’aération par de larges mouvements rotatifs est également facilité par la tenue du pied. Les arômes sont ainsi mieux libérés.
Design, de forme plus ou moins arrondie ou élancée, le verre à pied est essentiel sur nos tables d’aujourd’hui.

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Comment fabrique-t-on un verre à pied ?

Le groupe Arc, producteur verrier depuis 1825, propose au travers ses différentes marques une large gamme de verres à pied de différentes tailles et contenances.

Le savoir-faire de Arc permet la fabrication d’un verre à pied en 4 étapes :
1) La fabrication du contenant, appelé paraison, est réalisée sur une machine soufflée. Cette paraison est coupée puis mise en cuisson pour la renforcer.
2) La réalisation du pied se fait sur une machine pressée. Ce pied est ensuite recuit.
3) Pour fabriquer un verre à pied, on alimente d’un côté, les pieds et de l’autre les paraisons, puis grâce à une machine spéciale, on soude les 2 éléments en les chauffant.
4) Enfin, le pied est aplati. Finalement, le verre à pied est déposé dans le four de recuisson.